Drôle de voyage

Drôle de voyage
Suivez le lapin blanc...

Mon amie Caroline à choisi le nouveau nom du magnifique lapin blanc...
Il s'appelle donc Coton !

La route n'a pas été de tout repos !

Entre soleil, pluie, nuit brouillageuse, histoire de fantôme et de
films d'horreur, sans compter le suspens intense du "Est-ce qu'on
aura assez d'essence pour rentrer en Suisse ?", rien dans le ventre,
le manque de cigarette qui avait atteint le seuil critique de zéro...
C'était une balade mémorable que j'ai beaucoup apprécié !

...

Nous avons mis plus de temps que prévu pour aller le chercher,
nous avons eu droit aux grandes chaleurs, puis à la pluie, jusqu'à
ne plus rien voir à 3 mètres devant la voiture. On croyait même
que les autres voitures n'avaient pas allumés leur phares...

Nous n'avions pas prévu assez de sous (pourtant, j'aurai juré
qu'avec 150 CHF, soit ~93€, nous aurions assez mais non !) et
les distributeurs français n'acceptent aucune cartes de crédit suisse.
La faim se faisait sentir et les cigarettes venaient à manquer.
Nous cherchions le bon moment d'allumer la dernière et la partager.

Sur le retour, nous avons donc frôlé la panne d'essence et nous
n'avions plus que de quoi payer le péage. Préférant au moins
pouvoir arriver jusqu'au péage, nous avons mis tout ce qui nous
restait dans le plein d'essence sans savoir comment on passerait
le péage mais on pensait qu'il était possible de s'arranger.
Mais rien n'était moins sûr...

C'était donc le bon moment pour allumer la dernière cigarette...

Une fois arrivé au péage, nous nous sommes arrangés pour pouvoir
payer par facture ou autre du genre. La femme de l'interphone à
été très compréhensive et nous à permis de passer avec un ticket-facture.

La nuit était terriblement sombre et le brouillard étaient passablement
épais. Juste ce qu'il faut pour commencer à se raconter des histoires
de fantômes et autres films d'horreur !

Nous avons rouler ainsi jusqu'à la douane où le passage nous
inquiétait à cause du lapin. On ne savait pas du tout ce qu'il fallait
présenter pour que tout aille bien et qu'on ne nous le prenne pas
à la douane. Mais les douanes suisse et française étaient vides
alors on est passé tout droit sans s'arrêter, à peine ralentir.

Enfin en Suisse ! Mais toujours sans cigarettes et rien dans le ventre.
Tout est fermé à passé minuit, donc, une fois arrivé chez nous, nous
encore une espoir à mettre sur le bar qui se trouve juste en dessous
de chez nous et qui était en train de fermer. Petit toc-toc sur la porte
"On peut vite venir chercher des cigarettes ?" et air suppliant. Le tour
est joué et on nous ouvre.

A la maison, nous avons installé notre petit Coton et avons grignoté
un peu. C'était enfin fini, mais qu'est-ce que c'était bien !

C'est quand vous voulez pour une prochaine !